Recherchons port désespérément.
Nous sommes en attente d'une fenêtre météo favorable pour entamer notre descente vers Lanzarotte et Fuerteventura afin de trouver le port « idéal » pour abriter Aotearoa pendant notre retour en France du 20 décembre au 9 janvier.
Après 1 heure de nav, Isa remonte une belle bonite de 2,6 kg que nous goûterons le soir même pour le dîner.
Nous entrons dans notre port de destination à 23h est toute neuve et luxueuse, un choc pour nous par rapport aux installations modestes de Graciosa.
Dès le lendemain, nous louons 1 voiture pour parcourir les paysages volcaniques de l'île et ses vignobles implantés dans du sable volcanique avec des petits murets semi circulaires pour protéger chaque pied du vent quasi permanent. Nous traversons de beaux villages dans le nord dont Haria, qui abrite la maison de la célébrité Canarienne, César Manrique. L'île est très touristique et tout y est payant, même le mirador « del Rio » qui domine Graciosa, choquant ! Nous consacrons un peu de temps à la visite du bord de mer et du « casco viejo » d'Arrecife, puis le 14 nous gagnons Puerto Rubicon, où les installations sont encore plus luxueuses, avec un énorme complexe touristique crée de toute pièce pour le confort des plaisanciers, mais qui ne nous séduit pas!
On est vraiment dans un des principaux fiefs touristiques des Canaries, et les ports se succèdent tous les 20 miles.
Mardi 15 décembre, nous avons une intéressante discussion avec un couple Suisse vivant sur un beau Amel de 53 pieds, le grand luxe. Ce sont des personnes d'un âge avancé, le monsieur a 88 ans et après avoir navigué sur toutes les mers du globe, il compte traverser l'Atlantique une dernière fois avec sa femme. Puis nous mettons cap au sud pour gagner Gran Tarajal