Isla de Madeira, magnifique archipel du Portugal.

La marina de Funchal est à proximité de quartiers aux superbes rues pavées, maisons et édifices colorés. Grâce à cette situation, au cours des 5 jours passés là, nous avons pu faire maintes ballades à pied depuis le bateau, vers l'intérieur de la ville et le bord de mer où trône un magnifique château de couleur ocre, à l'est de la ville.

Dès le lendemain nous avons contacté un voilier (artisan spécialiste des voiles) pour faire des réparations sur la garde robe d'Aotearoa et nous avons eu la chance d'être mis en rapport avec Toribio Melim, parfait francophone, qui s'est montré très disponible et efficace. Las le génois n'a pas voulu descendre, alors il a fallu monter au mât, et qui c'est qui s'y colle, le capitaine comme d'hab. Cela n'a pas été une formalité car il fallu, au prix de quelques figures aériennes dont tout le port a été témoin,  passer du mât à l'étai, puis descendre en rappel le long de l'étai, ce qui fût fait au bout d'un certain temps et qui faillit se terminer mal pour Christian qui se prit un tournevis sur l'épaule, échappé par mégarde par le travailleur des airs.

Nous avons loué 1 véhicule pour faire le tour de l'île et découvrir  le port d'Arco de Calheta, Madalena do mar, Sao Vicente, Porto Moniz et Ponta da Cruz où nous avons visité, une des 2 rhumeries de l'ïle, goûté (le poncha maracuja) et acheté de l'excellent rhum agricole Branca.

Autre incontournable site pour Christian et Isa, le “déco” d'Harmut Peters, c'est à dire la base de parapente de ce très réputé champion allemand, un des parapentistes qui vole le plus au monde! Mes 2 collègues ont donc décollé de ce site spectaculaire surplombant Arco de Calheta, Isa avec Harmut et Christian avec sa propre voile. Quant à moi, je me suis contenté de faire le photographe, ma pratique de cette activité remontant à plus de 10 ans, il était plus sage de s'abstenir!

Samedi 31 octobre, pendant que Christian remettait ça avec son pote Harmut, nous avons décidé avec Isa de partir randonner sur les cîmes de l'île,  entre le pico de Arieiro (1810m) et le Ruivo, point culminant de l'île à 1875 m. Nous avons commencé la rando avec une belle éclaircie qui nous a permis de prendre la mesure des abîmes insondables du centre de l'île, puis rapidement le nuage a tout recouvert de sa gangue glacée et n'a pas relâché son étreinte de toute la journée. Seul avantage aux yeux d'Isa, c'est la cas de le dire, il masquait les pentes vertigineuses à travers lequel est tracé, le “sentier”, fait de marches creusées dans la lave, d'échelles raides, de traversées à flanc de falaises verticales,  sans oublier les longs tunnels sombres. Ce parcours est vraiment impressionnant et d'une raideur exceptionnelle pour une rando, mais quel travail titanesque! Je tiens à souligner que notre équipière a fait preuve de courage tout au long de la rando où la pluie nous a transpercé et, conjuguée au froid, nous a donné une onglée tenace!

 

Comments

[fadou]

Les photos sont magnifiques et vous avez l'air de bien en profitez c'est un voyage exceptionnel et merci de nous faire partager ces paysages de la mer et de la terre.

Fadou et le conseillé technique